La parure apparait de manière concomitante à l’art à la fin du Paléolithique. Les plus anciennes traces de parure sont vieilles de 84 000 ans. Elles ont été découvertes dans la grotte des Pigeons, au Maroc, et ont été réalisées à partir de coquillages perforés. La grotte de Blombos, en Afrique du Sud, où ont été découverts les plus anciens dessins élaborés, a également livré une série de coquillage percés.
On sait aujourd’hui que la parure a été partagée par plusieurs sous-espèces d’êtres humains : les Néandertaliens, les Dénisoviens et bien sûr les Cro-Magnon, auxquels la plupart des parures sont associées.
Outre les coquillages, d’autres supports ont été employés, comme les dents animales ou différentes pierres mises en forme. Le site de Roc-la-Tour à Monthermé (Ardennes, France), a livré ainsi un disque de schiste perforé en son centre.
Si l’on ignore le sens exact que les Préhistoriques donnaient à leurs parures, on sait grâce à l’ethnographie qu’elles peuvent notamment avoir un rôle de représentation sociale ou d’appartenance ethnique.

Mots clefs : parure, Paléolithique, Roc-la-Tour, schiste

L’atelier

L’atelier a pour objectif de découvrir l’histoire de la parure préhistorique, en utilisant comme support l’expérimentation. Après une mise en contexte de l’apparition et du sens de la parure au Paléolithique supérieur, chaque personne réalisera une parure, copie de la découverte de Roc-la-Tour. En utilisant des outils simples, percuteurs, enclumes et perçoirs, la feuille d’ardoise sera progressivement mise en forme et percée.
Cet atelier peut être couplé avec l’atelier Préhisto’art, dédié à la peinture pariétale et à l’atelier La gravure à l’âge du Renne.

  • À partir de 10 ans
  • 2h

Pour aller plus loin

Taborin Yvette. Langage sans parole : la parure aux temps préhistoriques. Paris : la Maison des Roches, 2004.
Randall White, , Richard Klein, Francesco d’Errico, La naissance de l’art, Édition Tallandler, 2006.

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